Association - Ecole - Points de fuite - Savoirs - Ville

ASSOCIATION
Mouvement de jeunesse. Jeux de ville, de nuit, de piste…, chants, organisation, sens du groupe, moments de vie en phase avec la nature, apprendre autrement son environnement, camps, veillées, transmission de savoir aux plus jeunes …

ECOLE
De la maternelle à la fin du lycée
Maternelle : 
Petites et grandes frayeur autour de Saint-Nicolas ou plutôt du Fouettard simulé par le voile d’une religieuse qu’on voit passer par les vitres donnant sur le couloir de la classe.
Petites et grandes vexations autour des punitions pour bavardage : mains sur la tête et sparadrap sur la bouche à genoux dans un coin.
Changement d’école pour la communale.
Consolation de « Madame Lapin » face à l’attente désespérée sur les bancs de la salle de gym à la fin d’une journée d’école.
Plaisirs élémentaires, alimentaires : bouteilles de lait AA poinçonnées avec un crayon et BN des temps de récréation ; découverte des sirops colorés…
Récolte de jouets pour les enfants d’Agadir (Maroc) victimes d’un tremblement de terre.
Primaires :
Changement de quartier, changement d’école. Toujours la communale.
Les 1ères copines. Le plaisir d’aller à l’école pour les retrouver.
Lycée :
La plupart de nos profs sont des femmes « mûres, cultivées, célibataires…exigeantes », militantes féministes ?
Assassinat de Bob Kennedy : la classe écrit aux Etats - Unis
A mi-parcours : Mai ’68. Jan Palach enflamme les écrans de télé, les journaux lycéens circulent.

POINT DE FUITE 
« Vanishing point » : Bords de mer, regard et matière
La vanité signifie littéralement " le souffle léger, la vapeur passagère ".
Il faut méditer sur le message de la nature provisoire et illusoire, d’où "le maquillage" de la vie humaine, la futilité des plaisirs du monde. C'est en même temps un élément essentiel dans la création du genre de la nature morte.
C’est pourquoi nous plaçons ce point de fuite le plus souvent dans des pièces de bois mort, dans une installation à l’épreuve des marées sur la plage, dans l'occasion qui semble appeler ce thème de la vanité, qui permet le jeu créatif, s'adresse au temps qui passe, mais cherche aussi une portée plus universelle.
Dans les vanités, les objets représentés sont tous le symbolisme de la rapidité de vie, "le temps court". 
Mais aussi la marque d’«un indicible bonheur à savoir (que) tout ce qui en l'homme est exact. » (JMG Le Clézio).
On pourrait dire aussi, un indicible bonheur à intégrer la force de la nature dans la création et à attirer l’attention sur le travail de la nature dans le contexte des activités humaines.
Une manière d’être, d’affiner la pose de l’oeil et de redonner vie à des "portions de matière" transformées par collages et peinture acrylique ou à l’huile sur des supports variés. 
Aiguiser le regard à partir de prises de vue "sauvages" ...

SAVOIRS
L’exploration universitaire : plongée en littérature, en linguistique pour découvrir les arcanes de la langue, celle parlée, malmenée, déformée…. Celles des autres avant, ailleurs ……. Forcer une représentation du monde dans lequel on vit.
L’exploration d’un monde habité : les voyages à travers l’Europe, l’Asie mineure, l’Afrique du Nord, les USA.
L’exploration professionnelle : entre enseignement de la langue et animation culturelle 
Nous nous plaçons dans le sillage du jeune poète rebelle, Arthur RIMBAUD, pour évoquer « la rencontre avec l’écrit » de ces jeunes pour qui nous avons choisi d’investir nos savoirs et nos énergies. Empruntons-lui ces quelques mots en exergue, «J'assiste à l'éclosion de ma pensée ».
Tel est bien le déclic que nous cherchons à provoquer quand nous accompagnons ces jeunes dans ces cours qu’ils suivent et que nous animons. C’est bien « ce regard » qui sera privilégié, celui de la philologue dans le sens le plus littéral du terme – amie de la langue.
Ainsi, nous approchons l’écrit comme un critère discriminant dans un parcours. Il l’est en tant que mode de structuration de la pensée. On sait que le langage en général, l’écrit en particulier, structure la pensée et que c’est ainsi que l’humain a prise sur son environnement.
L’écrit est bien le fil rouge de nos cours et activités d’expression. Même si nous le rencontrons en abordant des thématiques par une expression spontanée d’abord. Même si, pour donner forme à cette expression nous utilisons des supports variés et liés à l’utilisation des nouvelles technologies. 
Même si aussi, pour l’approcher, l’écrit est parfois celui de l’autre (les textes d’auteurs interprétés – analysés).
Au même titre que l’invention de l’imprimerie et l’industrie ont bouleversé le rapport au savoir, l’éclosion des techniques de communication nous imposent d’approcher de nouveaux modes d’écriture. On ne peut négliger de prendre en compte ces nouveaux supports sur lesquels s’appuie l’écrit.

VILLE
Espace géo-affectif forgé entre deux villes : Bruxelles - Liège.
Terrains de jeux : La rue, le square, les parcs, les terrains vagues où la nature reprend ses marques sur les outils industriels : terrains vagues autour du gazomètre, au pied d’un « terril ».
Le « bollewinkel » (épicerie – confiserie) du coin près de l’école : 2FB le Chacha !
Les « expéditions terminus » en tram pour découvrir des coins inconnus de Bruxelles. 
La colère des paysans qui dévalent de la Basilique vers le centre – ville, sur et sous le «viaduc provisoire » pendant que nous suivons le même boulevard pour rejoindre notre lycée.

Partagez cette page